Depuis quelques années, la question de la fin des voitures thermiques occupe le devant de la scène. Entre décisions politiques européennes et annonces nationales, il devient difficile de distinguer ce qui sera réellement interdit — et quand.

Vous vous demandez s’il sera encore possible de vendre ou d’utiliser une voiture essence ou diesel après 2035 ? Ou si votre véhicule actuel risque d’être concerné ?

Auto Expert 360 décrypte pour vous les décisions officielles, les exceptions prévues et les conséquences concrètes pour les automobilistes français.

Que dit la décision européenne sur la fin des voitures thermiques ?

Tout part d’un vote adopté en 2023 par le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne. Derrière cette décision, un objectif clair : faire chuter les émissions de CO? des transports, responsables d’environ 25 % des émissions totales en Europe.

En chiffres, cette mesure s’inscrit dans la planification du Pacte Vert européen, un vaste programme adopté en 2019. Ce pacte fixe la neutralité carbone totale d’ici 2050. Pour y parvenir, le secteur automobile, particulièrement émetteur, est considéré comme une priorité.

Mais attention, la formule « interdiction des voitures thermiques » prête à confusion. Ce que l’Union européenne a vraiment décidé, c’est que dès 2035, les ventes de voitures neuves à moteur essence ou diesel seront arrêtées. Les véhicules déjà en circulation, eux, ne sont pas concernés par cette échéance.

Concrètement, cela veut dire qu’en 2035, un constructeur ne pourra plus immatriculer un véhicule 100 % thermique neuf sur le sol européen. En revanche, le marché de l’occasion, les importations de véhicules existants ou leur usage quotidien restent parfaitement légaux, du moins à ce stade.

Les discussions au sein de l’Union ont été vives avant le vote. L’Allemagne, par exemple, a obtenu une ouverture sur les carburants de synthèse (ou e-fuels). L’Italie, très attachée à son industrie automobile, plaidait pour des délais plus souples. La France, elle, a accepté la date de 2035 tout en maintenant sa propre loi « Énergie-Climat », qui fixe la fin des ventes thermiques à 2040.

Si l’on schématise, voici ce que cela donne :

Pays Date d’interdiction des ventes neuves thermiques Particularités
Union européenne 2035 Ne concerne que les voitures neuves essence et diesel
France 2040 Calendrier national prolongé, conforme à la loi Énergie-Climat
Allemagne 2035 Autorise les e-fuels pour certains moteurs
Italie À confirmer Souhaite ralentir la transition pour ses constructeurs

Cette interdiction s’aligne donc sur les engagements climatiques internationaux, comme l’Accord de Paris, et met l’Europe sur la même trajectoire que le Royaume?Uni ou la Norvège, déjà en avance sur la conversion électrique.

Pour les automobilistes, rien ne change à court terme. Ce texte fixe surtout la direction pour les vingt prochaines années : une route vers le véhicule zéro émission, déjà en construction dans les usines européennes.

Qu’est-ce qui sera interdit et qu’est-ce qui restera autorisé après 2035 ?

Quand on parle de la fin des voitures thermiques, beaucoup imaginent qu’on ne pourra plus rouler avec une voiture essence ou diesel après 2035. En réalité, ce n’est pas du tout ça. La mesure européenne concerne uniquement les ventes de véhicules neufs et non ceux déjà en circulation.

Autrement dit, en 2035, les constructeurs ne pourront plus immatriculer un véhicule neuf 100?% thermique dans l’Union européenne. Mais si vous possédez déjà une voiture essence ou diesel, rien ne change. Vous pourrez continuer à la conduire, la vendre ou l’acheter sur le marché de l’occasion.

Cette distinction est capitale. Il faut différencier trois plans?: le marché du neuf (interdit progressivement), le marché de l’occasion (autorisé), et l’usage local encadré par certaines zones à faibles émissions.

Type de marché Situation après 2035 Restrictions possibles
Vente de voitures neuves thermiques Interdite à l’échelle européenne Uniquement les modèles 100?% électriques ou à e-fuels admis
Vente de voitures d’occasion thermiques Autorisée Aucune restriction européenne prévue
Usage des véhicules thermiques existants Autorisé Selon les ZFE locales (ex. Paris, Lyon, Toulouse)

Jusqu’à présent, aucune interdiction de circulation à l’échelle de l’Union européenne n’a été décidée. Les États membres gardent la main sur leurs réglementations locales. C’est pour cela qu’il faut surveiller les ZFE (zones à faibles émissions) : elles limitent progressivement les véhicules les plus polluants dans certaines grandes villes.

Le cas français illustre bien cette nuance. La loi “Énergie-Climat” prévoit la fin des ventes thermiques à partir de 2040, soit cinq ans après la date européenne. Les voitures thermiques d’occasion resteront donc sur les routes françaises encore longtemps, même après 2035.

La vente de voitures d’occasion sera-t-elle toujours possible ?

Oui, clairement. Le marché de l’occasion ne sera pas concerné par l’interdiction. Vous pourrez toujours vendre ou acheter une voiture thermique d’occasion après 2035. Que ce soit une citadine essence de 2020 ou un SUV diesel de 2018, la transaction restera légale.

La seule limite à garder en tête viendra des zones à faibles émissions. Par exemple, à Paris, les voitures Crit’Air?3 sont déjà restreintes. D’ici 2030, certaines pourraient ne plus pouvoir y circuler. Mais en dehors de ces zones, aucune contrainte nationale n’interdira leur usage.

  • Les ventes neuves seront stoppées, pas les échanges entre particuliers.
  • Les concessions continueront à vendre des véhicules thermiques d’occasion.
  • Aucune loi européenne ne forcera les automobilistes à remplacer leur voiture existante.

En résumé?: après 2035, le marché du neuf basculera vers le tout électrique, mais les véhicules actuels garderont leur place sur les routes et dans les annonces. Ce qui évoluera surtout, c’est la réglementation locale et les politiques de circulation en ville.

Certains véhicules thermiques pourront-ils encore être autorisés ?

La réponse courte : oui, mais pas tous. Après 2035, seuls certains moteurs thermiques pourront continuer à être produits ou vendus, sous des conditions très spécifiques. Les discussions européennes ont révélé une petite ouverture, notamment pour les carburants synthétiques neutres en carbone et, dans une moindre mesure, pour les hybrides rechargeables les plus efficaces.

Quel est le rôle des carburants synthétiques (e-fuels) ?

Les e-fuels sont des carburants créés à partir de CO? capté dans l’air et d’hydrogène obtenu par électrolyse. L’idée, c’est d’utiliser ces composants pour produire un carburant qui rejette autant de CO? qu’il en a consommé pendant sa fabrication. En théorie, cela rend le moteur thermique neutre sur le plan climatique.

Ce compromis a été poussé par l’Allemagne en 2023 lors du vote européen. Berlin voulait défendre ses constructeurs haut de gamme, très dépendants des moteurs thermiques. Résultat : un accord autorise leur usage après 2035, mais seulement si les moteurs utilisent exclusivement des e-fuels certifiés neutres. Les véhicules devront prouver qu’ils ne peuvent fonctionner qu’avec ce type de carburant.

Pour l’instant, cette ouverture concerne surtout des volumes très limités. Les carburants de synthèse coûtent encore cher à produire et nécessitent une électricité 100?% renouvelable. Mais certains voient là une solution pour sauvegarder des emplois industriels et prolonger la vie technique des moteurs thermiques.

  • Les e-fuels peuvent être utilisés dans des moteurs adaptés existants.
  • La certification CO? neutre sera vérifiée au niveau européen.
  • Les premières stations pilotes devraient apparaître d’ici 2030.

Autrement dit, ce n’est pas une alternative grand public immédiate. Mais pour certains constructeurs, c’est une planche de salut face au tout-électrique.

Les hybrides rechargeables sont-ils concernés ?

Les hybrides rechargeables occupent une place particulière dans ce débat. Ce sont des voitures qui combinent moteur thermique et moteur électrique, capables de parcourir entre 40 et 80?km uniquement à l’électricité. Sur le papier, elles émettent peu de CO? si elles sont rechargées régulièrement.

Mais les études récentes ont montré que dans la réalité, beaucoup roulent la majorité du temps en mode essence ou diesel, surtout en usage professionnel ou autoroutier. Les émissions réelles dépassent donc souvent les seuils théoriques. C’est pour cela que leur avenir après 2035 n’est pas totalement tranché.

La Commission européenne laisse entendre qu’une partie d’entre elles pourrait être maintenue si elles respectent des critères environnementaux très stricts, notamment sur la distance parcourue en 100?% électrique. Les constructeurs doivent encore prouver ces performances lors des futures phases de test.

Tout dépendra aussi des normes de certification à venir : elles devront distinguer les modèles peu émetteurs de ceux qui ne le sont pas. D’ici là, l’investissement en recherche et développement reste massif, surtout chez les marques françaises et allemandes.

  • Les hybrides rechargeables ne sont pas exclus, mais sous conditions de performance.
  • Les normes européennes seront révisées entre 2026 et 2028.
  • Les aides à l’achat pourraient disparaître progressivement.

Les prochaines années serviront donc de test pour ces technologies. Celles capables de prouver un vrai bénéfice écologique auront peut-être encore une place sur le marché après 2035.

Comment la France appliquera-t-elle la fin des ventes de voitures thermiques ?

En France, la ligne officielle reste celle fixée par la loi Énergie-Climat : arrêter la vente des voitures thermiques neuves à partir de 2040. C’est cinq ans plus tard que l’échéance décidée par l’Europe, mais dans la pratique, le calendrier européen 2035 s’imposera dès sa mise en œuvre.

Autrement dit, dès 2035, les constructeurs français ne pourront plus vendre de voitures essence ou diesel neuves sur le territoire national. La loi française de 2040 demeure, mais comme un cadre complémentaire, élargi à d’autres types de motorisations, comme certains hybrides.

La France fera donc cohabiter deux niveaux : un objectif européen contraignant à court terme, et un chantier national plus large sur la décennie suivante. Cela crée une période de transition, utile pour accompagner la filière et les acheteurs.

Deux calendriers qui se recoupent

Le gouvernement a choisi de ne pas rouvrir sa loi pour la caler sur Bruxelles. Les textes européens s’appliqueront automatiquement. La période 2035?2040 servira surtout à gérer la sortie progressive des modèles thermiques restants et à renforcer l’électrification du parc roulant.

Échéance Portée Conséquence pour les automobilistes
2035 Application du règlement européen Fin des ventes neuves essence et diesel
2040 Objectif français global Extension possible aux hybrides

Ce décalage de cinq ans offre une marge utile pour l’industrie et le réseau de recharge. Mais il ne change rien pour les particuliers : la bascule commencera bel et bien dès 2035.

Les ZFE : levier d’application locale

En parallèle, la France mise sur les zones à faibles émissions (ZFE) pour accélérer la réduction du trafic polluant. Ces zones interdisent progressivement les véhicules aux vignettes Crit’Air 4 puis 3, puis 2, selon les villes.

  • À Paris, les véhicules Crit’Air 3 devraient disparaître d’ici 2025.
  • Les Crit’Air 2 suivront avant 2030, avant un passage total à l’électrique dans la capitale.
  • D’autres métropoles comme Lyon, Toulouse ou Grenoble appliquent déjà un calendrier proche.

Ces restrictions ne concernent pas la vente, mais l’usage quotidien. Un véhicule reste vendable légalement sur le marché de l’occasion, même s’il devient inutilisable dans certaines villes.

Aides et soutien public à la transition

Pour accompagner cette transformation, l’État français conserve une batterie d’aides : le bonus écologique, les primes à la conversion et des prêts à taux zéro pour les voitures électriques ou hybrides récentes.

Ces dispositifs visent à rendre plus accessible le passage à la mobilité électrique et à soutenir les ménages modestes dans les ZFE. Leur montant varie selon les revenus et la localisation, avec des montants plus élevés pour les foyers ruraux ou périurbains.

En parallèle, un plan d’investissement public finance le réseau de bornes de recharge. L’objectif annoncé : plus de 400 000 points ouverts au public fin 2030. Cette couverture est indispensable pour que la fin du thermique devienne concrète et non simplement symbolique.

Quels impacts pour les automobilistes et le marché de l’occasion ?

2035 marque la fin des ventes neuves de voitures thermiques, pas la fin de leur circulation. C’est un point clé que beaucoup oublient. Les automobilistes pourront toujours conduire, revendre ou acheter une voiture thermique d’occasion après cette date.

En clair, si vous possédez une Clio diesel de 2019 ou une 308 essence de 2021, vous pourrez la garder et la vendre sans problème. Il n’y a aucune obligation de changer de véhicule à court terme. Les ZFE pourront simplement limiter leur utilisation dans certaines grandes villes.

Ce changement touche surtout le marché du neuf. C’est lui qui va tirer le reste du marché vers l’électrique ou l’hybride. Le marché de l’occasion, lui, restera très vivant, surtout dans les zones rurales où la demande pour des moteurs essence ou diesel fiables restera forte.

Un marché de l’occasion sous tension

Quand les voitures thermiques neuves disparaîtront, celles déjà en circulation deviendront plus recherchées. Les modèles récents, bien entretenus et peu polluants verront sans doute leur valeur de revente augmenter sur quelques années, avant de se stabiliser.

À l’inverse, les voitures anciennes ou mal classées en Crit’Air verront leur cote baisser, surtout dans les zones où les ZFE se renforcent.

Type de véhicule Tendance de prix à moyen terme Facteurs d’évolution
Thermique récent (Euro?6, Crit’Air?1-2) Légère hausse en 2026?2030 Offre plus rare, forte demande
Thermique ancien (Crit’Air?3?4?5) Baisse progressive Restrictions de circulation urbaines
Hybride/électrique occasion Hausse soutenue Aides publiques, coûts d’usage faibles

Une transition qui s’étale sur plusieurs années

Le passage à l’électrique ne se fera pas du jour au lendemain. Les constructeurs investissent déjà massivement pour proposer des voitures hybrides et électriques plus accessibles. Les prix des batteries baissent et les temps de charge se raccourcissent. C’est une évolution naturelle, pas une rupture brutale.

Pour un particulier, cette période de dix à quinze ans est un temps d’adaptation. Beaucoup choisiront encore des thermiques d’occasion dans les années 2030, surtout pour des trajets quotidiens courts ou en dehors des villes. L’électrique deviendra peu à peu la norme, pas une obligation soudaine.

Des constructeurs en pleine mutation

Ce virage réglementaire bouscule toute la filière. Les constructeurs doivent réorganiser leurs chaînes de production, développer des filières de batteries et former leurs réseaux à la maintenance électrique. En parallèle, des milliers d’emplois se déplacent vers les nouvelles technologies.

  • Les usines thermiques s’adaptent à la production de moteurs électriques.
  • Les équipementiers développent des composants pour les hybrides et les VE.
  • Les garages indépendants devront se former à la maintenance haute tension.

Mais cette évolution crée aussi de nouvelles opportunités : recyclage de batteries, production d’e?fuels, entretien simplifié des véhicules zéro émission.

Circuler en thermique après 2035 : toujours possible

Beaucoup craignent d’être exclus des routes avec leur voiture actuelle. Ce n’est pas le cas. Le texte européen n’interdit ni l’usage ni la revente des voitures thermiques. Vous pourrez donc continuer à rouler tant que votre voiture respecte les règles locales, notamment les vignettes Crit’Air.

Les seuls changements viendront des ZFE. Si vous vivez ou travaillez en périphérie ou à la campagne, ces restrictions auront peu d’impact. Et si vous êtes en ville, il sera toujours possible de revendre votre voiture thermique à quelqu’un hors zone.

Le rôle des professionnels de l’occasion

Avec ce contexte, les plateformes et agences spécialisées comme Auto Expert?360 vont jouer un rôle clé. Elles faciliteront la vente entre particuliers, sécuriseront les transactions et aideront à estimer la vraie valeur d’un véhicule selon son âge, sa motorisation et sa vignette.

Dans les prochaines années, ces intermédiaires deviendront essentiels pour maintenir un marché d’occasion fluide et fiable. Car même en 2035, vendre une voiture thermique restera une démarche normale du quotidien.

Quelles sont les grandes étapes de la transition d’ici 2040 ?

Comprendre le calendrier de la transition vers la fin des voitures thermiques aide à anticiper. Les décisions ne tombent pas d’un coup?: elles s’échelonnent sur plus de quinze ans, entre évolutions locales, objectifs européens et tournant industriel.

Année Événement clé Conséquence concrète
2025 Renforcement des ZFE et suppression des véhicules Crit’Air?3 dans plusieurs métropoles Restrictions accrues à Paris, Lyon, Grenoble ou Toulouse
2030 Objectif intermédiaire de réduction des émissions de CO? pour les constructeurs Nouvelles normes imposant des baisses de 55?% par rapport à 2021
2035 Interdiction européenne des ventes neuves de voitures thermiques Seuls les modèles électriques ou à carburants synthétiques neutres seront admis
2040 Fin du thermique en France, y compris hybrides non rechargeables Application complète de la loi Énergie?Climat
Au?delà Généralisation des véhicules zéro?émission et déploiement des e?fuels Électriques, hydrogène et carburants de synthèse cohabiteront

Ces étapes montrent une logique progressive. Le quotidien changera d’abord dans les grandes villes, où les ZFE vont s’étendre. En 2025, les Crit’Air?3 ne pourront déjà plus circuler dans certaines agglomérations. Si votre véhicule est concerné, c’est bientôt.

Le vrai tournant industriel interviendra autour de 2030. Les constructeurs devront prouver qu’ils réduisent radicalement les émissions de leur gamme. C’est une sorte de test avant le cap final de 2035. Attendez?vous à voir apparaître encore plus de voitures hybrides et électriques sur le marché du neuf.

En 2035, la ligne rouge européenne tombera. Les ventes de voitures thermiques neuves seront stoppées sur tout le continent. Votre voiture essence ou diesel actuelle restera utilisable et revendable, mais les nouveaux modèles seront tous électriques ou compatibles avec les e?fuels.

Le calendrier français, lui, pousse un peu plus loin. En 2040, même les hybrides classiques, encore à moitié thermiques, seront progressivement retirées du marché du neuf. Ce sera la bascule complète vers le zéro?émission.

Et après?? L’Europe n’aura plus seulement besoin d’électricité. Les carburants de synthèse pourraient alimenter l’aviation, une partie du transport lourd et quelques voitures de collection. L’objectif?: boucler la boucle carbone, sans moteurs fossiles.

  • 2025?: adaptez?vous aux ZFE si vous roulez en Crit’Air?3.
  • 2030?: surveillez la nouvelle offre électrique abordable.
  • 2035?: la vente de véhicules thermiques neufs s’arrête.
  • 2040?: fin du thermique en France, y compris les hybrides simples.

Cette chronologie vous aide à situer votre véhicule dans le temps. On ne vous forcera pas à changer du jour au lendemain, mais le monde automobile, lui, tournera peu à peu la page du thermique.

Conclusion

Alors, que faut?il retenir de cette interdiction de vente des voitures thermiques?? Elle marque bien une étape historique, mais pas une fin brutale. À partir de 2035, seuls les véhicules neufs seront concernés. Ceux déjà en circulation continueront à rouler, se revendre et circuler librement, selon les règles locales.

Cette loi européenne trace clairement la voie vers une automobile plus propre. En parallèle, elle laisse le temps à chacun de s’adapter. Les États, comme la France, ont prévu plusieurs années de transition, des aides financières et des solutions alternatives (hybrides, e?fuels, véhicules électriques).

Pour les constructeurs, comme pour vous, cette période est surtout celle de la préparation. Tout change?: les technologies, les usages, mais aussi la valeur des véhicules d’occasion. Ce marché restera dynamique, car pendant encore longtemps, une voiture thermique d’occasion bien entretenue aura toute sa place.

À retenir

  • Dès 2035, les ventes neuves de voitures thermiques seront interdites dans l’Union européenne, mais le marché de l’occasion reste libre.
  • Les carburants synthétiques et hybrides performants garderont une place marginale selon les futures normes environnementales.
  • Vous pourrez toujours vendre ou rouler avec votre voiture thermique après 2035, sauf restrictions locales type ZFE.

Cette transition n’est pas une rupture, c’est une évolution graduelle. Le thermique ne disparaît pas du jour au lendemain?; il entre simplement dans un nouveau cycle où l’électrique, les e?fuels et les nouvelles mobilités prendront peu à peu le relais.